• Nicolas Herman : "Je ne croule pas sous les propositions"

    L'acteur revient sur son départ de Plus belle la vie, le feuilleton de France 3.

    Question
    Un très grand nombre de fans de Plus belle la vie déplorent votre départ. Qu'avez-vous à leur dire ?

    Nicolas Herman : J'avais envie de faire autre chose : travailler avec d'autres personnes, sur d'autres supports... Après une première année à Plus belle la vie, je suis parti cinq mois pour tourner autre chose à Cuba et en Martinique, et, lorsque je suis revenu, j'ai eu un peu le sentiment de revenir en arrière.

    Question
    Ces cinq mois auront-ils été déterminants pour votre décision ?

    Nicolas Herman : Oui et non. J'ai toujours pensé qu'il fallait, à un moment ou à un autre, passer à autre chose. Ensuite, nous en avons parlé avec la production, ça s'est très bien passé et ils m'ont organisé une belle sortie. C'est également pour cela que ça restera une belle histoire.

    Question
    Dans votre carrière, avez-vous vécu concrètement un avant et un après Plus belle la vie ?

    Nicolas Herman : Oui, car en travaillant avec une grosse production comme Telfrance, on vous identifie plus facilement. Mais pour l'heure, je ne croule pas sous les propositions.

    Question
    Comment réagissent les fans du feuilleton que vous croisez dans la rue ?

    Nicolas Herman : Ils sont agréablement surpris de voir que je suis vivant !

    Question
    Où pourront-ils vous voir à partir de maintenant ?

    Nicolas Herman : Dans Tropiques amers, une mini-série tournée pour France 3 sur l'abolition de l'esclavage, que l'on devrait voir au mois de mai. Pour le reste...

    Question
    Vous voilà ouvert à toutes les propositions, alors ?

    Nicolas Herman : Complètement car je ne suis pas parti pour un autre projet. C'était aussi le risque d'une telle décision...

    Question
    Vous manquez déjà aux téléspectateurs. Mais ne redoutez-vous pas un certain manque à votre tour ?

    Nicolas Herman : A partir du moment où j'ai travaillé non-stop pendant près de deux ans, le fait de se retrouver sans rien crée forcément un manque. Il faut juste réapprendre à gérer ce temps, d'activité intense comme de période de latence, car ça fait aussi partie de notre vie de comédien.Entretien : Isabelle Dhombres pour 'Télé Poche'


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique